L’éclairage nocturne génère une pollution lumineuse qui perturbe la biodiversité. Que sait-on de ces impacts et comment agir ? Une vidéo de l’UMS PatriNat/AFB fait le point.

Corollaire de l’urbanisation, la lumière artificielle nocturne a massivement augmenté ces dernières décennies. Celle-ci engendre une pollution lumineuse qui perturbe notamment la biodiversité.

Il y a plus d’un siècle déjà, des écrits mettaient en évidence ces impacts de l’éclairage nocturne, par exemple sur les oiseaux. Depuis, la recherche en écologie s’est emparé de ce sujet, avec une littérature scientifique devenue très abondante ces dernières années. Des effets sont désormais démontrés sur de nombreux groupes biologiques et à différents niveaux de la biodiversité (populations, écosystèmes, paysages).

Face à ce phénomène d’ampleur mondiale, il est possible d’agir en mettant en place une gestion différenciée de l’éclairage dans le temps et l’espace. En ce sens, une règlementation s’est mise en place en France, en particulier à travers un arrêté ministériel paru en 2018 fixant des prescriptions pour les différentes catégories d’usage de l’éclairage extérieur.

Les réseaux écologiques apparaissent aussi comme une solution pour une approche globale, permettant de lutter contre la disparition et la fragmentation des habitats naturels causées par la lumière artificielle. La préservation et la restauration d’une trame noire est ainsi préconisée comme déclinaison nocturne de la Trame verte et bleue, et des projets émergent en ce sens en France, portés par des collectivités ou des gestionnaires espaces naturels.

Une vidéo de l’AFB/UMS PatriNat dresse un état des lieux des impacts et fait le point sur ces solutions.

 

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Publié le : 05/12/2019 17:58 - Mis à jour le : 09/12/2019 10:12