Chloé Thierry a soutenu en janvier à la Grande Galerie de l’Évolution du MNHN, une thèse co-encadrée par le CESCO et PatriNat
L’objectif de ce travail de thèse visait à mieux comprendre les relations complexes entre sites industriels, paysage et biodiversité. En travaillant à différentes échelles spatiales, il s’agissait de mieux appréhender les enjeux liés à la connectivité des milieux herbacés de la région Île-de-France pour différents groupes taxonomiques.
Les méthodologies déployées se sont notamment appuyées sur la théorie des graphes, et les résultats ont permis de mettre en lumière la complexité des rôles que peuvent jouer des sites industriels en participant certes à la fragmentation, mais également en jouant des rôles complémentaires dans la connectivité des milieux étudiés. Les liens entre connectivité et biodiversité ont également été mis en lumière via l’étude des diversités fonctionnelle et taxonomique et les résultats ont permis de questionner la priorisation des actions à mettre en œuvre.
Chloé Thierry est chargée de mission scientifique dans le cadre de conventions d’appui à l’évaluation et à la gestion de la biodiversité, dans l’équipe Espaces et Partenariats de PatriNat. Elle a reçu les félicitations du jury pour la présentation de sa thèse.