Un budget important et diversifié
L’ensemble des ressources de PatriNat est évalué à plus de 13 millions d’euros, soit une hausse de 25 % par rapport à 2020, due notamment à l’attribution de crédits d’intervention portés par l’OFB (3,2 millions d’euros) et à l’augmentation des effectifs.
Les crédits d’intervention obtenus de l’OFB ont permis, pour la troisième année consécutive, de porter et développer des partenariats ou des projets externes, généralement pluriannuels, pilotés par PatriNat : en 2021, celà concerne l’appel à manifestation d'intérêt sur l'efficacité des mesures de gestion Natura 2000, l’appel à projet de R&D sur la surveillance terrestre, l’animation de dispositifs VigieNature par la LPO et l’Opie, le soutien au réseau de suivi des sols (RMQS), etc.
Comme les années précédentes, les ressources humaines, liées à une importante activité en régie, restent la principale ressource de l’unité : de l’ordre de 55 %. À noter que l’IRD apporte depuis 2017 une contribution directe à PatriNat, sous la forme d’une ressource humaine pour le pilotage du nœud français du Global Biodiversity Information Facility (GBIF).
La mise à disposition de locaux, d’une infrastructure informatique et l’accès aux publications scientifiques apportés par le MNHN, ainsi que la contribution à la restauration portée par l’OFB et le MNHN, est estimé à environ 850 000 €, ressources affectées « en nature » à PatriNat.
Globalement, le budget de fonctionnement suit une hausse tendancielle, ce qui a permis de poursuivre l’augmentation régulière et raisonnée des externalisations et les partenariats financiers et d’accompagner la hausse des effectifs de l’unité.
Les sources de financement en fonctionnement
Les crédits de fonctionnement consommés en 2021 sont de 1,73 million d’euros (gestion par le MNHN), auxquels s’ajoutent les 3,2 millions d’euros de crédits d’interventions (gestion par l’OFB).
La subvention pour charge de service public du MTE (1,1 millions d’euros) permet de développer des missions portées par le MNHN en synergie avec les missions de l’OFB (par exemple, l’Inventaire national du patrimoine géologique, le projet DEPOBIO, l’expertise pour la Stratégie nationale aire protégée, de la R&D sur les suivis et indicateurs des milieux marins, ou encore l’appui scientifique au groupe d’expert pour la gestion adaptative).
Les conventions pluriannuelles de développement et d’expertise avec des partenaires publics et privés, globalement stables depuis 2020, permettent une agilité de répartition, qui a globalement porté la consommation des crédits annuels non reportables à plus de 99,6 %.
La ventilation des moyens par domaines d’action
La ventilation des moyens humains et financiers en 2021 sur les 10 axes opérationnels de la programmation de PatriNat démontre un équilibre entre ces axes d’action et une cohérence dans la répartition des moyens disponibles au regard des missions et priorités définies. Cette répartition reste relativement stable par rapport aux années précédentes, avec cependant une baisse relative sur les politique espèces et sur l’appui aux directives communautaires “nature” hors période de rapportage et une poursuite de l’investissement sur le milieu marin (appui DCSMM) et sur la surveillance et les inventaires.
Logiquement, les deux axes les plus importants concernent des missions piliers de PatriNat, à savoir :
- les systèmes d’informations orientés vers les communautés des politiques publiques de biodiversité (SIB, SNIP, INPN), de la recherche (développement du PNDB) ou mixte (point nodal du GBIF);
- la surveillance, les inventaires et les suivis, en particulier pour la montée en puissance du programme de surveillance de la biodiversité terrestre, via les crédits d’intervention OFB (de l’ordre de 2 M€ en 2020).
Les fonctions de management et de soutien représentent un volume stable et maîtrisé de moins de 10 % des temps.